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HISTOIRE

 

Blason de Rungis

Blason : La fontaine et les vasques évoquent l'eau des sources convergeant à Rungis, tandis que l'arc-en-ciel - provenant de la médaille frappée à l'occasion de la pose de la première pierre de l'aqueduc - symbolise la régence de Marie de Médicis.

Rungis

Canton de Chevilly-Larue

Arrondissement de L'Hay-les-Roses

Superficie : 4,2 km2 - Population environ 5 000 hab.

Habitants : les Rungissois  

Origine du nom : probablement de Romiacum, domaine appartenant au propriétaire gallo-romain Romius, déformé en Romjacum, puis Rongis et Rungis.

HISTORIQUE

Lieu d'élection, situé dans une cuvette sur le plateau qui sépare les vallées de la Bièvre et de la Seine, Rungis est occupé dès le néolithique, puis habité par le peuple gaulois des Parisii, avant d'être colonisé par les Romains. Sa situation géographique et géologique en fait le lieu de convergence des eaux de sources de la région. Les Romains construisent au début de notre ère un aqueduc qui collecte les eaux de Rungis et Wissous et les achemine à Lutèce.

Rungis apparaît pour la première fois dans un acte de Louis VI qui donne les droits de voirie de Rungi villa à la puissante abbaye de Sainte-Geneviève-de-Paris, qui demeurera suzerain du lieu jusqu'à la Révolution. En outre, de nombreuses congrégations religieuses possèdent également des biens à Rungis.

En 1613, le roi Louis XIII et la régente Marie de Médicis posent la première pierre des « fontaines de Rungis ", point de départ de ce qui deviendra l'aqueduc Médicis, conduisant les eaux de la région vers Paris - comme le faisait plus de mille cinq cents ans auparavant l'ouvrage romain désormais ruiné. Le chantier se prolongera sur dix ans et emploiera à Rungis environ six cents personnes, ce qui bouleverse la quiétude rurale du village.

Regard des sources Carré des eaux Stade Lucien Grelinger Regard Louis XIII rue du Belvédère Regard dit de La Pirouette Avenue Lucien Grelinger

En 1690, l'Hôtel-Dieu vend son fief rungissois, lequel, à la veille de la Révolution, sera entre les mains d'Edme Verniquet (1727-1804), l'architecte responsable du plan de voirie de Paris dit « plan des artistes ".

La période révolutionnaire se déroule avec calme et mesure dans le village.

Occupée en 1815, puis en 1870-1871, la commune est meurtrie et les dégradations des combats de 1870 conduiront à la destruction de l'église paroissiale au début de notre siècle.

Les réels changements interviennent après le Seconde Guerre mondiale. De nouvelles routes sont établies afin, notamment, de desservir l'aéroport d'Orly. Rungis se ressent de l'urbanisation des  villes environnantes. Dernière commune rurale de la Seine, elle est totalement transformée par l'installation en 1969 du Marché d'intérêt national – les Halles de Rungis - qui prend également sur les territoires de Chevilly-Larue et de Fresnes. L'économie de la ville s'en trouve bouleversée. Mais le centre du vieux village, comme protégé par les vastes structures qui l'entourent, a su défendre son caractère paisible et sa physionomie d'origine rurale.

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